T’es-tu déjà demandé pourquoi dans les cours de Yoga les postures s’appellent des Asanas ?
Est-ce juste la traduction en indien ?
Dans cet hebdo, je te révèle le secret de la différence entre une posture ou une pose et une Asana !
Il est de plus en plus difficile de faire la différence entre un cours de Stretching et un cours de Yoga.
D’ailleurs dans beaucoup de salle de Gym le « Yoga » est utilisé à la fin des cours de cardio à la place de ce qu’avant nous appelions stretching !
En fait, beaucoup de nouvelles activités qui impliquent des mouvements s’appellent maintenant Yoga, Yoga paddle, Flying Yoga, Yoga dance, Yoga fusion …
Alors que toutes ces nouvelles pratiques impliquent des mouvements qui ressemblent à des Asanas, très peu se concentrent, en fait, sur l’essentiel de la pratique du Yoga : la réalisation de Soi !
Et oui, le Yoga n’est pas une gymnastique ni un sport mais une pratique qui se veut être spirituelle dans le sens d’outil d’exploration de Soi, de libération et non pas de religion !
Sur le chemin du Yoga, l’Asana n’est qu’un outil et non une discipline en elle-même où elle en est la finalité.
En Yoga, tu ne pratiques pas l’Asana, tu pratiques le Yoga !
Il parait donc évident que si ce chemin utilise une appellation différente pour les postures c’est que celles-ci doivent être en effet bien différentes.
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C’est même cette différence qui donne à la discipline du Yoga toute son originalité.
Patanjali, dans ces Yoga Sutra nous l’explique clairement.
– L’assise est stable, ferme, facile et confortable. –
» Sthirasukhamāsanam »
Yoga Sutra – II 46 – Patanjali
L’Asana est donc une posture ou comme Patanjali l’appelle, une assise mais pas que.
Cette assise se doit d’être :
- Ferme, Stable (Sthira)
- Confortable, facile à réaliser (Sukha).
Mais comment trouver Sthira et Sukha ?
Tout simplement en te concentrant sur les 3 piliers de cette approche du Yoga :
- La relation avec la gravité pour trouver la stabilité
- L’activation de la colonne vertébrale pour permettre un mouvement harmonieux, tonique qui nourrit
- Une respiration libre qui elle amène cette sensation de douceur, de facilité et d’aisance.
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C’est en pratiquant la combinaison de ces 3 piliers, en laissant le corps libre d’accueillir la posture qui se révèle dans l’instant présent et devient ainsi une Asana.
Tu ne fais pas une Asana. L’Asana se révèle à toi quand tu écoutes et la laisse passer à travers toi sans la forcer.
Sur le chemin vers l’état de Yoga, d’Union, de la réalisation de Soi, achever la posture n’est plus une fin en soi, ni une discipline. Ce n’est qu’un outil. Et ceci, seulement si ta posture se transforme en Asana.
T.K.V Desicachar restait bien clair sur cela.
Ce n’est pas le niveau de la posture dans lequel tu te retrouves qui est important mais qui tu es quand tu l’atteins.
C’est à dire toi !!!
Donc, au lieu de forcer ton corps par tous les moyens pour entrer dans la posture, ici, dans le Anuka Yoga, tu l’écoutes.
Tu te poses sur les 3 piliers afin d’acquérir l’écoute subtile qui te permet de sortir du chemin et laisser l’Asana se révéler avec stabilité, certitude et aisance.
Ainsi, grâce à ta relation avec la gravité, le réflexe d’anti-gravité ou Lévité et en activant ta colonne vertébrale sans contracter les muscles autour, tu crées le chemin qui permet un espace suffisant pour une inspiration et une expiration libérées ( Sukha ).
En effet, dès que la respiration est compromise, tu n’es plus dans la pratique du Yoga. La libération de la respiration est une condition essentielle à l’état de Yoga.
Quand tes poumons sont fermés ou comprimés, ils ne peuvent accueillir la respiration. Il n’est donc d’aucune utilité de forcer l’inspiration ou d’essayer de l’allonger.
Pratiquer de cette façon ne fait que renforcer les tensions, agiter le mental et donc t’éloigner de cette plénitude tant recherchée.
Une pratique posturale qui active la colonne vertébrale sans la tordre (Sthira) permet aux poumons d’accueillir et de rejeter l’air sans entrave. Cette pratique est une pratique réelle d’Asanas ou de postures de Yoga.
Donc, prenons le temps :
1. Laisse le rythme de ta respiration libre :
« Inspire en levant les bras, expire en te penchant en avant… » Nooon.
Prends le temps d’écouter et de ressentir quand et par où l’inspiration veut rentrer. Puis, réorganise le corps et sens quand il est temps d’ouvrir les narines pour laisser sortir l’expiration.
2. Libère tes poumons :
Tu détends tes muscles le long de la colonne vertébrale et tes poumons remplissent leur espace. Plus besoin de penser à la respiration, elle reprend son rythme naturel.
3. Tu veux allonger ta respiration ?
Crée les conditions nécessaires dans ton corps pour que tes poumons s’ouvrent, se détendent et ainsi accueillent d’avantage d’air.
Tu comprends ?
Sur ton tapis :
Tu approches les postures sans comprimer le dos, en détendant les muscles de la colonne vertébrale pour trouver des connexions nouvelles. à travers la colonne vertébrale, dans l’activation de la colonne vertébrale.
Ces connexions plus intéressantes accompagnent la recherche de stabilité (Sthira) pour trouver l’aisance (Sukha).
Ainsi, tu pratiques une posture de Yoga où la respiration se veut libre de rentrer et de sortir à son rythme et non au rythme que tu as décidé de lui imposer.
Laisse-toi surprendre et trouve-toi !
Pour continuer cette conversation et participer directement en Live, au prochain « Les Lives Yoga de Florence » retrouve moi lundi à 18h.
Nous parlerons de « Comment bien choisir ses Asanas … »
Il n’y a pas de Yoga sans pratique personnelle.
Namasté
Florence 🌸💕🙏
