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L'hebdoPhilosophie et pratique d' Anuka YogaYOG'n LIVE

Comment franchir les obstacles qui t’empêchent de faire les Asanas ?

By 18 mars 2021 5 Comments

T’es-tu déjà demandé pourquoi tu n’arrives pas à faire toutes ces Asanas ?

Quand tu vois quelqu’un faire le poirier, te dis-tu : -« ça ce n’est pas pour moi, je n’y arriverai jamais ? »

As-tu envie d’aller plus loin et d’essayer tous ces étirements arrières mais tu à peur ?

Dans cet hebdo, je te révèle le secret pour t’aider à avancer sur ce chemin ! Ce n’est pas une méthode, ni un « comment faire » mais plutôt un nouveau mode de communication !


Que tu aies mal au dos, au genou, que tu aeis eu un accident de voiture ou une maladie grave, tout ceci n’a rien à voir avec ne pas pouvoir effectuer des postures plus avancées !

Euhhhhhh ?

En effet, il existe toujours un chemin libre vers l’Asana !

Envie d’explorer un peu plus ce Yoga ?

 

Je te propose de t’inscrire gratuitement sur
« Les Lives Yoga de Florence. »

Tu as bien compris maintenant que cet hebdo et cette approche du Yoga challenge déjà toutes nos croyances sur la pratique du Yoga, sur le corps, sur la vie.

Aujourd’hui, je vais aller un peu plus loin et je vais dire que tous les obstacles vers l’Asana ne sont dus qu’à nos croyances et rien d’autre !

C’est pour cela que souvent tu m’entends dire que cette approche du Yoga est beaucoup plus un changement de posture mentale qu’un changement de posture physique !

En effet, les obstacles ne se trouvent JAMAIS dans le corps et TOUJOURS dans la tête.

C’est possible que si tu as une épaule gelée, le chemin de la libération et donc de l’Asana est plus loin, non pas de toi, mais de ta croyance sur le « comment le faire ».

Tes idées mentales sur l’Asana sont les obstacles mais pas ton corps !

Ton corps, lui, n’est qu’une éponge qui ne peut pas bouger sans la vibration que créent les pensées. Donc, il ne peut que faire ce que le mental pense.

Le problème c’est que notre éducation nous a  appris, non pas à écouter notre ressenti mais à écouter ce que l’on connait déjà. De ce fait, après des années de tromperies, le mental ne connait plus rien au mouvement puisqu’il a perdu l’habitude de consulter le corps !

Donc, ne sachant plus se connecter au ressentir, le mental ne se fie qu’à ses connaissances, à ce que tu as fait dans le passé, à ce que tu as lu dans les livres ou vu sur Instagram, l' »InstaYoga » !

Suivre ta connaissance ne peut donc que t’amener soit nulle part, soit vers une posture quelconque.

Le mental ne pourra  jamais t’amener, ni vers une Asana (lire l’article de la semaine dernière pour comprendre la différence entre une posture et une Asana), ni vers Ton Yoga, la Réalisation de Toi !

Alors, comment je fais pour savoir que faire ?

Tu changes de mode de communication !

Très souvent, il est plus facile d’utiliser ce que l’on connait déjà, ce que l’on nous a rabâché à l’école : Apprends la méthode puis mets la en pratique.

En d’autres termes, « sais faire » avant d’en faire l’expérience.

Si tu commences à te poser un peu avec cet apprentissage, tu te rends compte que cela n’a aucun sens.

Naturellement, ce n’est n’est pas possible de savoir avant d’avoir essayé, avant d’en avoir fait l’expérience !

La certitude des choses vient de l’expérience. Sans cette expérience, tu ne peux jamais être sûre que ce que tu penses, dis, lis, écoutes est vraiment vrai.

Seule l’expérience te donne la certitude de Ton savoir !

Et alors quel est le problème ici ?

Le problème est que l’expérience ne passe que par le ressenti qui est le langage du corps alors que la plupart du temps, nous appréhendons l’Asana, la vie à travers les pensées, le langage de notre mental !

Que faire ?

Quand tu abordes une Asana, au lieu de regarder comment tu l’as faite hier ou comment la fille sur la photo la faite, tu connectes ton mental avec le langage de ton corps : ton ressenti.

Comment je fais cela ?

  1. D’abord, tu sors de ce que tu sais pour te connecter avec l’idée que maintenant est un instant nouveau et que tu ne peux pas connaitre le chemin vers l’Asana. Tu dois explorer et donc, questionner ce que tu crois déjà savoir.
  2. Tu ramènes le mental vers une écoute subtile du langage du corps, le ressenti.  Quand tu écoutes à l’intérieur de toi, il n’y a plus que le ressenti, le ressenti de la respiration, le ressenti des sensations. C’est dans les sensations que tu découvres ton labyrinthe du moment, celui qui va te guider vers l’Asana.
  3. Tu écoutes ce ressenti jusqu’à ce que tu le comprennes
  4. Laisse ton mental s’ouvrir à l’idée de ce que ton ressenti dit et pas plus. Fais très attention de ne pas reprendre le contrôle. Le mental suit le ressenti et pas le contraire !
  5. Commence à bouger dès que l’instruction est claire. Un peu pas trop. Ne suis que ce qui est clair.

Tu n’as pas besoin de savoir, dès le début, comment faire l’Asana en totalité. Suis seulement ce que tu vois clairement dans l’amour et le respect de l’intégrité de ton corps.

C’est un peu comme deux ami.es qui se retrouvent après 20 ans sans s’être contacté.es !!!

Imagine ton corps qui n’avait plus été visité par ton mental depuis le CP.

Il t’appelle pour te dire qu’il revient et qu’il aimerait bien te revoir.

Un peu suspicieux, le mental se dit :

-« Pourquoi pas mais, prudent, je vais juste lui donner rendez-vous pour un café dans un bar. On ne sait jamais, il a peut-être beaucoup changé et je ne peux pas lui faire confiance.  »

Le corps accepte et est en fait très content de cette invitation et se dit :

– » Dans un lieu public, c’est super car on ne sait jamais, il a peut-être beaucoup changé et je ne peux pas lui faire confiance après tout ce qu’il m’a fait faire quand nous  étions petits.  »

Le corps et le mental se rendent tous les deux au Rendez-vous. avec grande surprise, ils se reconnaissent et prennent beaucoup de plaisir à être ensemble.

Le corps raconte au mental ses aventures, le mental écoute et vice versa. Une nouvelle relation s’établit.

C’est exactement là où ta première pratique va t’amener, à reconnecter ton mental et ton corps.

Puis avec le temps, comme ces deux ami.es vont s’inviter mutuellement au resto, puis à la maison, puis vont aller passer des week-end ensemble, puis les vacances … jusqu’à ce qu’ils deviennent inséparables. Ainsi, ton mental va devenir l’ami de ton corps et vice versa. Le corps ne pouvant se passer du mental pour bouger avec aisance !

Mais cela prend du temps et arrive seulement si il y a une écoute précise et constante  de l’un et de l’autre.

Le mental doit écouter le ressenti et le corps doit être clair pour que le mental lui fasse confiance et laisse ses pensées, qui permettent au corps de bouger, de s’aligner avec ce ressenti et libère le chemin vers l’Asana.

 Tu veux donc, chaque jour, diriger ton mental vers l’écoute du ressenti.

Au début, ton mental va être réticent car il a l’habitude de prendre les rênes et de forcer le corps dans des postures malgré les douleurs et les résistances (c’est sans doute pour cela qu’il est parti vivre en Australie !!!).

Puis, plus tu vas lui imposer ton écoute subtile, plus il va commencer à la considérer puis à essayer.

Chaque pas est important. Fais attention de ne pas sauter les marches !

Le temps, l’écoute et la pratique vont t’ouvrir à cette découverte délicieuse et plus aucune Asana n’aura de secret pour toi.

En attendant, tu explores et tu sais que si tu ne vas pas plus loin c’est parce que tu n’écoutes pas ton ressenti.

C’est tout simple, pas facile mais tellement magique !!!

Es-tu prêt.e pour plus ?

Je te propose de visiter la page du Yogi Club !

Je m'informe

Ce lundi, il n’y aura pas de Live sur « Les lives Yoga de Florence » mais n’hésite pas à nous rejoindre sur le groupe pour regarder tous les replays!

 

Il n’y a pas de Yoga sans pratique personnelle.

Namasté

A  jeudi prochain !

Florence  🌸💕🙏

5 Comments

  • Bonjour Florence, J’ai un problème à l’épaule droite (le nerf axillaire qui est sectionné) du coup, j’ai une mobilité réduite.
    Mon égo aimerait faire les postures sur la tête mais mon épaule a du mal à suivre. Qu’en penses-tu ? j’avoue que ça me frustre. Crois-tu que je puisse à force de persévérance y arriver ou est-ce déconseillé ?
    Merci pour ta réponse et pour tout ce que tu nous donnes et partages ! Bonne semaine !

    • Florence dit :

      Coucou Virginie,
      Ton épaule n’est pas le problème. Ce qui va décider si c’est bien de te mettre sur la tête c’est l’approche que tu vas prendre pour y aller.
      Normalement, il ne devrait y avoir aucun poids sur l’épaule puisque c’est une articulation. Le poids devrait passer de la colonne vertébrale, à travers l’épaule, les bras, les coudes et la tête jusqu’au centre de la terre pour recevoir le réflexe d’anti-gravité du sol de retour jusqu’à la colonne vertébrale, puis le long de la colonne jusqu’à ce que les jambes deviennent légères et ont envie de se lever. D’abord une puis l’autre si elle a envie. Tu le sentiras. Pas avant et surtout aucun impact sur le cou.
      Prends ton temps. Ne t’empresse pas à monter les jambes. Apprends à laisser la colonne vertébrale prendre tout son espace. Amuse-toi juste à poser les coudes et les talons sur le sol en même temps. Juste ça va t’obliger à sortir des tes habitudes et à appréhender la posture à l’opposer de ce que tu aurais fait !!! C’est une posture vraiment simple si on l’approche en suivant le corps. Si tu as peur c’est que tu prends le mauvais chemin.
      Si tu veux vraiment explorer cette Asana, je te conseille vraiment de prendre 1 cours individuel.
      Amuse-toi bien et tiens moi au courant.

  • Merci Florence pour ta réponse. Le problème c’est que mon avant-bras et mon coude se soulèvent du côté droit. Du coup, je n’ai pas d’appui de ce côté là ! Belle journée à toi !

  • Heidie dit :

    Bonjour Florence , que cet hebdo me fait du bien!
    Tu me l’as déjà dit ,il y a longtemps ,que mon cerveau veut tout gérer !
    Quand je laisse mon corps diriger je m’étale en pince assise alors que quand c’est la tête qui dirige ,je bloque complètement ! c’est jours là je fais autre chose où j’attends que ça vienne … dès fois oui dès fois non ! Petit à petit j’arrive à laisser mon corps mener la séance et c’est aussi peut être pour ça que je pratique plutôt seule sans suivre un professeur .
    Ton aide m’a été précieuse il y a quelques années maintenant . J’en tire profit à chaque séance . encore Merci . Namasté.

    • Florence dit :

      Quel bonheur de t’entendre et quelle joie que ta pratique te nourrisse autant! Bravo et félicitation pour revenir vers toi encore et encore. Au plaisir de te revoir. Florence

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